Avec ses 30 parcs nationaux, ses 26% de territoire protégé, la concentration de 6,5% de la biodiversité mondiale et la production de 99% d’énergie renouvelable, le Costa Rica a été reconnu Champion de la Terre par l’ONU. En effet, pour protéger son patrimoine vert des nuisances provoquées par les voyageurs et lutter contre le changement climatique, ce pays d'Amérique Centrale propose un tourisme responsable qui repose sur trois piliers. Coup d'œil sur les quelques pistes à suivre pour voyager vert tout en se responsabilisant.
Le tourisme équitable : participer au développement économique
Inspiré du commerce équitable, il nous invite à faire profiter pleinement les communautés locales des retombées économiques du tourisme, en réduisant au maximum les intermédiaires pour une rémunération plus juste et l’amélioration de leurs conditions de vie. L'idée ? Rencontrer les producteurs locaux lors d'une visite des plantations de café ou de chocolat, ou partir à la rencontre de l'une des 8 communautés indigènes afin de découvrir leur culture – très proche de la nature – et leur connaissance des plantes médicinales, transmise de génération en génération. L'occasion de retrouver une hospitalité et une authenticité oubliée.
Le tourisme durable : préserver la nature
Pour encourager le tourisme durable, l’Institut Costaricien du Tourisme a créé un label en 1997 – CST (Certificación para la Sostenibilidad Turística en Costa Rica) – à destination des hôtels et des entreprises d’activités touristiques, certifiant leur engagement écoresponsable dans l’utilisation équilibrée des ressources naturelles et culturelles mises à disposition des touristes. Les entreprises candidates à l’obtention du label sont évaluées sur leurs interactions avec leur milieu naturel et humain.
La tendance dans les villes est « de la huerta a la mesa » (du jardin à l’assiette) : les chefs ont leur propre potager, voire leur ferme, où sont cultivés/élevés leurs produits favorisant les circuits courts. On optera également pour l'un des nombreux logements écoresponsables et, dans le même ordre d’idées, on évitera évidemment les activités impactant les animaux et la biodiversité.
Le tourisme participatif
Apprendre à cultiver de manière responsable lors d'une immersion dans une ferme bio, participer à un programme de volontariat de préservation de l’environnement, passer quelques heures à récolter les déchets sur un site, remettre les tortues dans l’océan, surveiller la ponte des tortues, planter des arbres (pour leur compensation carbone), aider à l’aménagement d’espaces (sentiers...), autant d'experiences qui permettent au voyageur de contribuer à la préservation de ce magnifique patrimoine vert.
Pour aller plus loin, il est désormais possible de calculer notre empreinte Carbonne sur des sites spécialisés et la compenser en participant matériellement ou financièrement à des projets de protection climatique et de développement local tels que la plantation d’arbre ou la gestion des déchets.
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